Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

scaramouche, à la fin de l'envoi se couche

scaramouche, à la fin de l'envoi se couche
Derniers commentaires
9 mars 2006

Under the influence

Dix reprises meilleures que l'originale

  • Pure Morning de Placebo par les Rythmes Digitales
  • Criminal World de Metro par David Bowie
  • Le Port d'Amsterdam de Jacques Brel par Scott Walker
  • La Vie En Rose de Edith Piaf par Grace Jones
  • Move On Up de Curtis Mayfield par Mark Eitzel
  • Your Song de Elton John par Billy Paul
  • The Look Of Love de Dusty Springfield par Isaac Hayes
  • Wonderwall de Oasis par Mike Flower Pops
  • Light My Fire des Doors par Shirley Bassey
  • La Totale de Claude Zidi par James Cameron

Je sors du concert de Infadels (quintet sur-vitaminé anglais). Super soirée. Le résultat d'un travail de titan qui a réussi à canaliser l'énergie de ces cinq lascars tonitruants qui parviennent tout de même à distiller un vent de liberté - un vent... Une tornade oui - sur scène. Encore ! Un set réglé comme du papier à musique, dit-on, une douzaine de chansons passées à la moulinette d'une section rythmique descendue de la house Madchester épaulée par un Géo Trouvetou comme il s'en trouve dans la plupart des groupes modernes. Entendez un touche à tout samplé jusqu'à la gueule équipé de mélodica, percussions synthétiques et autres couvercles de poubelle. Pour le reste de sa personne, il semble qu'on ai retrouvé le batteur du Muppet Show. Le guitariste est une émule de SRV, sans les franges et tout en noir. Look d'enfer. tous d'ailleurs. Le son des bassiste/batteur/sampler étant assourdissant, sa guitare est placée assez bas mais dans les aigus ce qui lui donne une présence très détachée. Le chanteur lui est un hobbit. Gentil et véritablement reconnaissant de voir un public devant lui. Il passe des graves aux aigus avec une facilité déconcertante dans un corps aussi menu puis danse tel un automate pour bondir comme le diable de Tasmanie. Cela semble parfaitement incohérent mais allez les voir. Pensez à New Order d'abord puis à Rapture ensuite.

the_infadels_013 infadels 280505_infidels_150x180

Avant eux, en vedette américaine, un mimi quartet de Rennes, présent sur CQFD 2006, les Go Go Charlton. Une poignée de chansons hommages à, dans le désordre : The Smiths, Interpol, Belle & Sebastian, Franz Ferdinand, Ride... Tout ce que la scène anglaise a produit depuis vingt ans. Les petits gars ont bien appris leurs leçons. Leur plaisir fait néanmoins plaisir et la facilité qu'ils ont de changer d'instruments et de chanter tour à tour ménage des rebondissements qui préservent de l'ennui. Un plaisir commnicatif donc. Même pas de pause au bar, c'est dire.

go_20go_20charlton_0705a

En pleine forme aujourd'hui. Sommeil. Dodo donc.

Lots of Hugs'n'Kisses 4All

Et comme le dit Roger Moore à Numéro 6 dans Derrick Contre Superman
"Tu dis ça parce que tu es sous l'emprise de la came, ça te rend parano et con. Mais avec Superman ça va gazer"

Bien à vous,

Scaramouche

Publicité
8 mars 2006

J'entends pas la guitare

Dix guitares pour commencer ma collection

  • La Rickenbaker Model 350/12V63, douze cordes
  • La Fender Telecaster '72 Deluxe
  • La Fender Custom Telecaster Thinline Closet Classic
  • La fender American Stratocaster HH
  • La Fender American Vintage '62 Jaguar
  • La Vox Mark XII Acoustic
  • La Hagström Model III 1965
  • La Danelectro DC59
  • La Gibson Les Paul Junior
  • La Gretsch Silver Falcon (w/ Bigsby) G6136TSL

Plus de bruit !

Et les mérites comparés de la pratique de la guitare et de la masturbation. Si ces deux activités paraissent bien éloignées, il suffit d'en prendre les tenants et aboutissants pour se rendre compte du contraire. Si la guitare demande l'usage de ses deux mains (la gauche sur le manche et la droite sur les cordes), celle de la masturbation en est le reflet absolu (la droite sur le manche et la gauche sur le catalogue automne-hiver de la Redoute, la souris ou la télécommande). Si la guitare demande un investissement initial important (achat d'une guitare et à nous de jouer), la masturbation requiert un renouvellement constant de matériau (abonnements à des revues spécialisées, des chaînes TV dédiées, internet ou au moins une commande à la Redoute visant l'obtention gratuite dudit catalogue). Quand la guitare demande un investissement du corps et de l'esprit en totale communion, la masturbation n'en demande pas moins... Que voilà bien un dilemne que seul Lester Bangs, critique rock émérite, punk avéré et praticien lui même de ces deux actes majeurs de la vie d'un homme a su résoudre dans la lapidaire tirade ici reproduite : "tout mec qui ne se branle pas au moins trois fois par jour n'est qu'une tapette".

Revu avec un peu d'ennui La Panthère Rose, premier opus et première rencontre entre Edwards et Sellers. Entendu aujourd'hui quelques chansons de Cole Porter par Ella Fitzgerald avec grand plaisir. Vu dans un programme sur l'art une toile de Bonnard, jusqu'alors inconnu de moi. C'est beau. C'est ça :

latelieraumimosa1939

A propos des chats d'hier, aujourd'hui, dans les régions touchées ou limitrophes, cinq fois plus de chats abandonnés par leurs propriétaires... Vive le monde moderne !

Lots of Hugs'n'Kisses 4All

Et comme le dit André Pousse dans le Pacha :
"On n’emmène pas des saucisses quand on va à Francfort"

Bien à vous

Scaramouche

7 mars 2006

Coz I got cat class and I got cat style

Dix spécialités terroristes des chats :

  • Gratter à la porte à peine celle-ci fermée
  • Réclamer à manger quand la gamelle est pleine
  • Saupoudrer de poil sombre le tapis clair du salon
  • Squatter le radiateur
  • Squatter l'oreiller de ma fée Clochette
  • Détapisser
  • Laisser des traces de pas sur le lino de la cuisine
  • Boire dans le verre d'eau sur la table
  • Jouer de la guitare à cinq heure du matin
  • Manger des oiseaux grippés au mépris des recommandations de la communauté européenne.

Recommandations concernant la protection contre le virus H5-N1 de la grippe aviaire qui fait froid dans le dos considérant certaines dérives qu'elles peuvent impliquer, connaissant le potentiel "d'impressionnabilité" de certaines gens, capables de stocker huile, pâtes et sucre lorsqu'une guerre se déclenche à dix milles kilomètres. Un chat devenant un possible vecteur de la maladie devient une cible facile pour un de ces "impressionnables"...

jeunealbertchat_noir1

Voilà qui me rappelle une des courtes aventures du Jeune Albert du regretté Chaland Yves.
Historiette dans laquelle l'ami du jeune Albert s'inquiète de voir un homme conduit à un échafaud de fortune par une foule en liesse et à qui Albert vante les mérites de la justice populaire, invoquant la justice divine comme unltime recours aux innocents injustement punis d'un définitif : "de toutes façons, c'est simple, s'ils sont innocents, ils meurent vite sans souffrir et montent directement au paradis et s'ils sont coupables, ils mettent longtemps à mourir dans d'atroce souffrances puis déscendent en enfer."
Puis le jeune Albert lui conseille de faire l'expériece avec un chat, arguant que "la plupart de ces bestioles ont un truc à se reprocher..."
Comment s'en lasser?

Aujourd'hui est un chouette de jour où j'ai repris confiance dans mes amitiés sinon. Mais ça, c'est privé. Mais ça m'a mis de bonne humeur. Ca et quelques verres de gin Bombay Sapphire. Et le paquet de Craven A que j'ai ouvert ce matin après un week-end à la Marlboro pour cause de rupture de stock. Ca n'avait pas ajouté à l'humeur morose de ce dimanche d'ailleurs. C'est vraiment mauvais ce passage sur les humeurs. Je le remplacerai dans le prochain tour. Par un truc sur les révoltes... Ou un truc fictionnel. On verra. Je vais m'arrêter là, je deviens badin et léger.

iggy_and_the_stooges_live_1970_cincinatti

C'est Iggy Pop, époque Stooges, en 1970 lors d'un concert à Cincinnati. Il a des gants en argent et marche sur une voie pavée de mains tendues. C'est choc. Et je brûle d'entrée mes plus belles cartouches. Manière de scier la branche sur laquelle je suis assis. Ou plutôt de brûler mes vaisseaux après avoir débarqué. Cortez wise. Or was it Pizarro?

Lots of Hugs'n'Kisses 4All

Et comme le chante David Bowie dans Cat People (Putting Out Fire) :
"See these eyes so green, I could stare for a thousand years"

Bien à vous

Scaramouche

6 mars 2006

For successfull living

Dix notions à combattre :

  • La vacuité
  • Le cynisme
  • La paresse
  • L'avarice
  • La misanthropie
  • La misogynie
  • Le temps
  • La procrastination
  • La lenteur
  • La peur

Ai revu aujourd'hui Bienvenue à Gattaca de Andrew Niccol (scénariste de Truman Show et réalisateur depuis de Simone et Lord of war) avec Ethan Hawke, Jude Law et Uma (Thurman of course, who else?).
C'est bien (soupir d'aise en trainant sur le "en" - entendez "un")...
Les acteurs sont sobres, l'intrigue limpide et le traitement visuel (décors, costumes et lumières) arrime dans un univers parallèle odieusement familier.

gattaca003   gattaca004

Aujourd'hui, comme je suis vaguement fatigué et surtout un peu las et mécontent d'un week-end encadré de ma mère, je ne me sens pas l'humeur de parler de mon humeur. Elle est très "humeur d'une fin de dimanche"... et elle ne m'apporte guère de révélations sur moi même ou le monde. Marjane Satrapi n'a même pas éveillé en moi d'intérêt particulier lors de son passage chez Anne Sinclair. C'est dire si la journée ne m'a pas pris avec elle. Ca fait quinze ans que Gainsbourg est mort. Après le convenu de la grande convention de la chanson de France d'hier, la moindre de ses paroles provoque aujourd'hui l'écho d'un soupir dans le Grand Canyon...

     rene_magritte_l_empire_des_lumieres1954

C'est "L'Empire Des Lumières" de René Magritte. Ca date de 1954. J'ai repensé à lui récemment grâce à une caricature parue dans un Charlie d'il y a quelques semaines, style "ceci n'est pas une caricature du prophète". Là aussi le traitement des lumières est limpide. Une idéale version de mon humeur présente.

Lots of Hugs'n'Kisses 4All

Et comme le dit Benjamin Disraeli (ou alors Cole Porter ou même Bob Dylan... Rien n'est moins sur) :
"Never Complain, never explain"

Bien à vous,

Scaramouche

5 mars 2006

Premier pas sous la lune

Longtemps j'ai trouvé vain les blogs. Rien que le mot m'écorchait l'esprit. C'est pas ailleurs toujours le cas. L'idée même d'en consulter n'en serait-ce qu'un me fatigue d'avance. L'idée d'y trouver une idée meilleure, nouvelle ou tout simplement une idée me bouleverse. Je ne pense pas pouvoir le supporter. Aussi m'abstiens-je. Je reste ainsi enfermé sur moi même et mes petits tracaléas de... De qui au juste?

Est-ce bien nécéssaire?

photo_003

Reproduction assez fidèle bien qu'aplatie. Unité de lieu oblige. Quoique cet angle avantage pas mal de choses...
Enfin. Plaçons le décor. Il fait nuit et la maison dort. Je ferais bien d'en faire autant mais quelque chose d'encore obscur m'indique pourtant clairement que ma journée n'est pas terminée. Ma paresse revendiquée me pousse donc à trouver le cadre le plus rigide. Celui qui chaque nuit me poussera de sous la lune à sous la couette. Un blog? Que c'est laid. Que c'est presque commun. Appelons ça mon somnifère. Appelons ça mon hygiène personnelle. Appelons le comme vous voulez mais par pitié, pas un blog. Pas un blog de plus de la blogosphère. Celui ci est encore plus laid.

Donc : cher moi même, me voici, me préparant à vider mon sac pour passer une bonne nuit.

Mais demain. Il suffit pour l'heure de m'être présenté à moi même... Bonne nuit donc cher Scaramouche, fait de beaux rêves.

Deux précision cependant :

  • Scaramouche est un personnage de la Comedia Del Arte, dérivé plus que traduit de Capitano. C'est surtout le héros d'un roman d'aventure de Rafael Sabatini, écrivain anglais du XIXè siècle et auteur de la citation en exergue qui présente son héros incarné à l'écran par Stewart Granger dans le film éponyme de Georges Sidney. (encore un mot bien détestable : éponyme)
  • Quand à l'adresse du site, elle vient bien évidemment du fait que scaramouche était déjà pris. Hors de question d'y ajouter un chiffre codé ou encore une dérivation quelconque. Mon actualité étant ce qu'elle est... Faisons simple quoi... A bon entendeur.

Lots of Hugs'n'Kisses 4All

Et comme l'écrit Rafael Sabatini :
"He was born with a sense of humor and a belief that the world was mad"

Bien à vous,

Scaramouche

Publicité
scaramouche, à la fin de l'envoi se couche
Publicité
Archives
Publicité